The Winner’s Kiss (Winner’s Trilogy : Tome 3)

Auteur : Marie Rutkoski

Date de sortie : 24 mars 2016 (USA)

Editions :   Bloomsbury Publishing PLC (USA)

Nombre de pages : 496 pages

Prix Broché : 9.26€ (sur amazon)

(Kindle : 6.99€ )

 


V.O ANGLAIS – Young adult – Fantasy – Romance


Synopsis

War has begun. Arin is in the thick of it with untrustworthy new allies and the empire as his enemy. Though he has convinced himself that he no longer loves Kestrel, Arin hasn’t forgotten her, or how she became exactly the kind of person he has always despised. She cared more for the empire than she did for the lives of innocent people―and certainly more than she did for him.


Mon avis

A VENIR

 

Ma note : 5/5

 

The Crime (Winner’s Trilogy : Tome 2)

Auteur : Marie Rutkoski

Date de sortie : 21 septembre 2017

Editions :   Lumen

Nombre de pages : 540 pages

Prix Broché : 15€ (sur amazon)

(Kindle : 9.99€ )

 


Young adult – Fantasy – Romance


Synopsis

Suivre votre cœur peut être un crime.

Un mariage royal devrait être une célébration, avec feux d’artifices et danses jusqu’à l’aube. Mais pour Kestrel, promise au Prince, le mariage est un piège. Aussitôt tombés amoureux, Arin est devenu son ennemi. Kestrel brûle de lui dire la vérité : que ses fiançailles sont le prix à payer pour sauver sa vie. Mais dans un monde de mensonge et d’intrigue, comment peut-elle lui faire confiance lorsqu’elle ne se fait pas confiance elle-même ? La vérité éclatera au grand jour, et quand ce sera le cas, Kestrel et Arin apprendront le prix de leur crime.


Mon avis

Ce tome 2 est une merveille. J’avais adoré le tome 1, et ce tome 2 est pour moi encore meilleur.

Si j’avais encore une réserve quant au personnage de Kestrel dans le premier tome, que j’avais du mal à apprécier à sa juste valeur, c’est complètement révolu avec The Crime. Kestrel s’y montre si courageuse, si brillante, époustouflante tout simplement. Elle fait passer les ambitions des autres avant les siennes, elle protège Arin jusqu’au bout et peu importe ce que ça peut lui coûter. J’avais le cœur en miettes quand je la voyais à l’oeuvre et qu’Arin ignorait tout ça, qu’il allait même jusqu’à la prendre pour un être abject, égoïste, avide de pouvoir… Ce tome est déchirant pour ça, pour cette relation unique mais qui bat de l’aile depuis le tout début. On retrouve encore le fameux jeu du « poker menteur » qui résumait déjà très bien The Curse. Là encore, c’est un enchainement de joutes verbales, de mensonges, de faux-semblants. Tout n’est que manipulations et trahisons. J’adore ça mais d’un autre côté ça ne m’a pas empêchée d’être très triste par moments quand je me suis rendue compte que la situation d’Arin et de Kestrel ne faisait qu’empirer.
Ceci dit, amateurs de passages tendres, vous serez un peu récompensés dans ce tome : la scène du balcon et celle dans la taverne sont parmi mes passages préférés de ce livre. La scène finale entre Arin et Kestrel m’a déchiré le cœur. J’avais tellement envie de secouer Arin et de lui dire « Mais tu vois pas qu’elle te ment ? Ressais-toi bon sang ! ».

Je tire mon chapeau à l’auteure pour un des personnages : l’empereur. Je ne me souviens pas avoir détesté autant un personnage. Je le haïssais tellement que j’en grinçais presque des dents parfois. Il est tout bonnement détestable.
Le père de Kestrel a un rôle décisif dans ce tome-ci. Au final, je me dis que c’était si prévisible, que depuis le départ Kestrel aurait dû s’attendre à ce que ça se termine ainsi. Je trouvais pourtant si beau et si triste à la fois, cet amour et cette estime aveugles qu’elle vouait à son père… Là encore, ça m’a fendue le cœur mais je comprend totalement le choix de l’auteure par rapport à ce dénouement. C’était le plus logique, le plus percutant.

Quoi d’autre ? Il y a quelques nouveaux personnages marquants qui viennent remplacer les anciens (Jess et Ronan que l’on voit brièvement et qui se montrent lamentables d’ailleurs) : Roshar et Verex. Roshar, il contient à lui tout seul tout l’humour de ce roman. C’est un cirque ambulant ; il peut se passer n’importe quoi, l’intrigue peut en être à un moment particulièrement dramatique, Roshar arrivera quand même à nous mettre de bonne humeur. Je pense sincèrement que ce personnage est le meilleur ami dont Arin avait besoin depuis le début ; j’attends de voir comment cela va évoluer mais je pense qu’une grande amitié va naître entre ces deux-là. Quant à Verex, c’est l’ami, le pilier dont Kestrel avait désespérément besoin pour survivre, car oui, je pense qu’elle est le personnage qui souffre le plus dans ce tome-là.
Je parlerai aussi brièvement de Tensen, le maitre-espion, un personnage que j’ai apprécié tout le long mais qui m’a fortement déçue par son choix final…

Je pense avoir fait le tour des points essentiels. Quoi retenir de The Crime ? C’est un livre riche en rebondissements, frustrant, déchirant, qui annonce un dénouement sombre mais exceptionnel. Je pense que la saga Winner est une des meilleures séries Young-adult du moment.

 

Ma note : 5/5

The Curse (Winner’s trilogy : Tome 1)

Auteur : Marie Rutkoski

Date de sortie : 16 février 2017

Editions :   Lumen

Nombre de pages : 464 pages

Prix Broché : 15€ (sur amazon)

(Kindle : 9.99€ )


 

 Young adult – Fantasy – Romance


Synopsis

Gagner peut être la pire des malédictions…

Fille du plus célèbre général d’un empire conquérant, Kestrel n’a que deux choix devant elle : s’enrôler dans l’armée ou se marier. Mais à dix-sept ans à peine, elle n’est pas prête à se fermer ainsi tous les horizons. Un jour, au marché, elle cède à une impulsion et acquiert pour une petite fortune un esclave rebelle à qui elle espère éviter la mort. Bientôt, toute la ville ne parle plus que de son coup de folie. Kestrel vient de succomber à la  » malédiction du vainqueur  » : celui qui remporte une enchère achète forcément pour un prix trop élevé l’objet de sa convoitise.

Elle ignore encore qu’elle est loin, bien loin, d’avoir fini de payer son geste. Joueuse hors pair, stratège confirmée, elle a la réputation de toujours savoir quand on lui ment. Elle croit donc deviner une partie du passé tourmenté de l’esclave, Arin, et comprend qu’il n’est pas qui il paraît… Mais ce qu’elle soupçonne n’est qu’une infime partie de la vérité, une vérité qui pourrait bien lui coûter la vie, à elle et à tout son entourage.

Gagner sera-t-il pour elle la pire des malédictions ? Jeux de pouvoir, coups de bluff et pièges insidieux : dans un monde nouveau, né de l’imagination d’une auteure unanimement saluée pour son talent, deux jeunes gens que tout oppose se livrent à une partie de poker menteur qui pourrait bien décider de la destinée de tout un peuple.


Mon avis

Ce roman est mon coup de coeur du moment ! Dès le départ, on est fixé, l’intrigue est basée sur un conflit datant de plusieurs années entre deux patries, une sortie victorieuse du combat et une réduite en esclavage : le sujet est délicat et l’ambiance ne s’annonce pas toute rose. La tension est palpable entre les protagonistes à peine masquée par toute cette richesse apparente, toutes ces belles choses qu’on nous met bien en évidence (je pense notamment aux mélodies du piano, aux piques-niques dans les parcs, aux belles robes de princesse, ect…). On voudrait nous faire croire que la guerre est bel et bien terminée et que tout va bien mais non ce n’est pas le cas et toute l’histoire est centrée autour de ces mensonges, de ces apparences, de ce poker menteur (comme c’est si bien dit sur la quatrième de couverture). Tout le long du roman, avant même que les ennuis ne commencent, on sent cette tension absolument partout, que ça soit durant les parties de Crocs et venins, dans les échanges entre Kestrel et son père ou bien dans la relation de Kestrel et Arin. La scène de la vente aux enchères du début du roman fixe d’ailleurs très bien l’ambiance ; on ressent un certain malaise en lisant ces lignes, on sent que quelque chose n’est pas net, que tout n’est pas aussi paisible qu’il n’y parait… En clair, ça sent le complot à plein nez. Je crois que c’est cet aspect que j’ai le plus aimé dans the Curse d’ailleurs : la tension, le suspens, le fait de ne pas trop savoir dans quoi on met les pieds mais on y va quand même.

Parlons un peu de la relation Kestrel/Arin, qui est quand même un des piliers de cette histoire. Un mot : frustration. Ça fait longtemps que je suis pas tombée sur une romance avec deux personnages aussi têtus et aveugles. Certes leurs origines leur posent des problèmes, certes le contexte n’est pas le plus adapté au développement d’une histoire d’amour, certes il y a tout un tas d’obstacles qui se dressent entre eux, mais malgré cela on ne peut pas s’empêcher d’être agacé par certaines de leurs réactions que je trouve soit disproportionnées soit incompréhensibles. C’est surtout Kestrel qui est la plus embêtante des deux ; elle a une personnalité d’entêtée, de fille indécise, soumise à ses origines mais à la fois rebelle par rapport aux limites fixées par son père… En fait, on a simplement du mal à la cerner par moment et elle en devient agaçante. La relation qu’elle entretient avec ses amis m’a aussi dérangée : je la trouve vide de sentiments, plate. Je n’ai par conséquent pas trop apprécié les personnages de Jess ou de Ronan.
Alors, si j’ai adoré Arin, c’est vrai que j’ai encore une certaine réserve quant à Kestrel.

J’ai adoré ce livre, cependant c’est vrai que j’ai remarqué qu’il était long à démarrer, pourvu de beaucoup de longueurs et de scènes d’action assez rares. J’espère que cet aspect-là sera moins marqué dans les prochains tomes mais ceci-dit, ça ne m’a empêché de classer ce livre dans la liste de Diamant tant j’ai aimé cette histoire.
La fin m’a rendu extrêmement triste, j’ai été à la fois déçue par la décision de Kestrel et admirative car son acte n’est pas vraiment dans son intérêt mais plutôt dans celui de Arin. C’est une belle fin qui annonce une suite superbe.

Ma note : 5/5

 

La Passe-miroir : La Mémoire de Babel (tome 3)

Auteur : Christelle Dabos

Date de sortie : 1 juin 2017

Editions :   Gallimard Jeunesse

Nombre de pages : 496 pages

Prix Broché : 18€ (sur amazon)

(Kindle : 12.99€ )

 

 


 Young adult – Fantastique


Synopsis

Deux ans et sept mois qu’Ophélie se morfond sur son arche d’Anima. Aujourd’hui il lui faut agir, exploiter ce qu’elle a appris à la lecture du Livre de Farouk et les bribes d’informations divulguées par Dieu. Sous une fausse identité, Ophélie rejoint Babel, arche cosmopolite et joyau de modernité. Ses talents de liseuse suffiront-ils à déjouer les pièges d’adversaires toujours plus redoutables ? A-t-elle la moindre chance de retrouver la trace de Thorn ?


Mon avis

J’ai dévoré ce livre en moins d’une semaine et pourtant c’est un sacré pavé ! Il est très addictif.

Je l’ai commencé avec un peu d’appréhension en sachant que Thorn risquait d’être absent les 3/4 du bouquin et qu’il s’agit de l’un de mes personnages préférés. Je sais que ça peut paraître étrange mais jusqu’à ce tome-ci, je n’avais pas énormément d’affection pour Ophélie, je ne la trouvais pas assez affirmée. Alors si Thorn n’était plus là, ni Archibald, ni Berenilde, ni Farouk, j’avais vraiment peur de m’ennuyer. Mais ça n’a pas duré très longtemps, quelle évolution pour Ophélie ! Je lui trouve tellement plus de caractère dans ce tome 3 ; elle est courageuse et déterminée, c’est une vraie héroïne. Bon et puis bien sûr nos personnages préférés ne tardent pas à faire leur apparition pour notre plus grand bonheur. D’ailleurs, il n’y a pas qu’Ophélie qui évolue dans ce tome mais aussi sa relation avec Thorn ! Enfin ! Je crois que c’est un des aspects de ce roman qui m’a le plus satisfaite. C’est un point que j’apprécie particulièrement dans la Passe-Miroir d’ailleurs, ce n’est pas une romance niaise qui débarque de nulle part au milieu du livre, non. Elle se pose, prend ses marques et se construit doucement mais sûrement. J’aime vraiment le Ophélie/Thorn pour cela.

Cependant, contrairement au tome sur la Citacielle, où de nombreux personnages s’étaient révélés très intéressants et attachants, je trouve que dans La Mémoire de Babel, il y a peu de nouveaux personnages vraiment attractifs. Je retiendrais peut-être Blasius, Octavio, Elizabeth peut-être, mais les autres ne m’ont pas réellement plu. Par exemple, Ambroise reste pour moi un personnage ambigu qui n’a pas eu un réel impact sur l’histoire contrairement à la première impression qu’il nous donne. Quant aux autres personnages, beaucoup m’ont paru très antipathiques mais c’est sûrement lié à cette compétition extrême entre ces aspirants virtuoses qui aura été présente tout le long du livre et qui ne permet pas de créer des liens entre les personnages. Même les esprits de famille de Babel m’ont laissée quelque peu déçue.

Parlons un peu de la Bonne Famille… Je suis assez mitigée sur ce point aussi. J’ai aimé l’idée, j’ai aimé les changements causés par cette épreuve sur notre Ophélie… Mais j’avoue que le côté trop scolaire et le confinement de notre héroïne dans ces salles de classes ou dans le Mémorial m’ont un peu dérangée. Le Pôle et ses personnages grandiloquents me paraissent loin avec la platitude de Babel. De plus, s’il y a un semblant de combat à la fin du tome 3, on est quand même loin de l’ambiance mouvementée du tome 2. Je crois que ça serait mon seul reproche sur ce tome : un poil trop plat et peut-être pas assez de nouveaux personnages attachants. Je crois que le Pôle me plairait davantage que Babel et sa cité stricte….
Mais très franchement, au-delà de ces petits bémols, le suspens est à son comble et on tremble sans arrêt pour Ophélie qui passe son temps à s’embourber dans de sacrés pétrins. Le style de l’auteure est toujours aussi bon, le rythme entraînant est lui aussi parfait. C’est une super lecture en ce début d’été. Je le recommande totalement à tous les adeptes de la saga.

Ma note : 5/5

 

La Passe-Miroir : Les Fiancés de l’hiver (Tome 1)

Auteur : Christelle Dabos

Date de sortie : 6 juin 2013

Editions :   Gallimard Jeunesse

Nombre de pages : 528 pages

Prix Broché : 18€ (sur amazon)

(Kindle : 8.48€ ou Poche : 8.65€)

 


 Young adult – Fantastique


Synopsis

Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l’arche d’Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la citadelle, capitale flottante du Pôle. A quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d’un complot mortel.


Mon avis

Quel livre exceptionnel !

L’univers que dépeint Christelle Dabos est unique, d’une originalité épatante : on se laisse littéralement happer par cet imaginaire hors du commun ! La plume de l’auteure est inégalable, ses descriptions sont toutes en légèreté et pourtant elle nous les retranscrit si bien qu’on s’y croirait. Ce livre est d’une facilité de lecture remarquable et on ne peut que se laisser emporter par son histoire.

Ophélie est la représentation même de l’anti-héroïne avec sa panoplie de défauts et de maladresses, mais on finit par s’attacher réellement à cette petite femme qui se révèle étonnante au fil des pages qui se tournent. Oublions ses éternuements réguliers, cette petite voix chevrotante : Ophélie est une battante, une héroïne au courage sans faille, j’ai rarement vu une personnalité aussi marquée et aussi solide. Parlons de Thorn, ce grand gaillard froid et taciturne, qui nous horrifie au départ, nous inspire confiance ensuite puis nous fait douter sur ses réelles intentions… Thorn est un de ces personnages difficile à cerner dès le départ et c’est pour cela qu’il est si intéressant. Pour ma part, je me suis également beaucoup attachée à ce personnage et j’espère qu’il aura un rôle encore plus important dans le prochain tome. Il y a aussi Berenilde, la douce mais capricieuse tante, un personnage aux multiples facettes qui, comme Thorn, nous égare à chaque nouvelle réaction inattendue. Il y a tant d’autres personnages essentiels qu’on pourrait citer : Renard, Roseline, Archibald,…. L’ écharpe compte-t-elle pour un personnage ?! Vous l’avez compris, ces personnages sont d’une belle authenticité et sont tous plus captivants les uns que les autres !

J’ai mis du temps à me le procurer mais je comprends enfin le succès qu’a eu ce premier tome, tout est parfait, l’auteure a un talent de maitre. J’attends le tome 2 avec beaucoup (et c’est peu dire) d’impatience.

Ma note : 5/5

The Edge of Never : Loin de Tout (tome 1)

Auteur : J.A. Redmerski

Date de sortie : 22 novembre 2013

Editions :   Milady (poche)

Nombre de pages : 504 pages

Prix poche: 8.20€ (sur amazon)

(Kindle : 5.99€ ou emprunt)

 


 New Adult – Road Trip


Synopsis

Un aller simple pour nulle part…

Camryn n’a jamais voulu se contenter d’une petite vie tranquille. À vingt ans, alors qu’elle croit que son avenir est sur des rails, elle perd son petit ami dans un accident de voiture. Tout s’écroule. Cédant à un élan irrésistible, la jeune fille décide de tout plaquer pour aller voir ailleurs – et s’y perdre, avec un peu de chance.

C’est alors que son chemin croise celui d’Andrew, vingt-cinq ans, qui n’a pas été épargné par la vie lui non plus. Ces deux paumés font route ensemble et retrouvent ce qu’ils cherchaient sans le savoir : l’espoir. Camryn se sent vivre plus intensément depuis qu’elle a rencontré ce compagnon de route audacieux, drôle et incroyablement séduisant. Ce road trip improvisé marque le début d’une nouvelle existence exaltante. Mais l’insaisissable Andrew cache un secret qui pourrait faire de ce voyage le dernier.


Mon avis

J’ai passé un bon moment avec ce livre malgré quelques détails qui m’empêchent de le considérer comme un coup de cœur…
Quand j’ai lu le résumé je m’attendais à découvrir un vrai Road-Trip au cœur des Etats-Unis avec une découverte de pleins d’états et au final les personnages passent les trois quarts de leur temps dans le bus et nous, lecteurs, ne voyons pas grand chose des paysages de l’Amérique. Il y a bien l’excursion en voiture…Mais là encore, ils ont été s’enfermer dans un hôtel pendant plusieurs jours ! Je suis un peu restée sur ma faim sur ce point.

Petit bémol sur la fin également, je trouve que ça va un peu vite. On découvre enfin pourquoi Andrew était réticent à s’engager et en une dizaine de pages le problème est réglé. Et l’issue manque d’ailleurs cruellement de réalisme. Ceci dit, d’un autre côté, je préfère que l’histoire se finisse de cette façon (dans le cas contraire j’aurais eu le cœur brisé !).

Mis à part ça, j’ai bien aimé les personnages, l’univers musical m’a particulièrement plu (Eagles, The Civil War, … des valeurs sûres)

En bref, The Edge of Never est une jolie histoire d’amour entre deux jeunes adultes qui ont été heurtés par la vie et qui cherchent à se reconstruire. Beaucoup de belles d’émotions sont transmises à travers ce livre, il donne à réfléchir sur le sens de la vie et ce qu’elle peut nous faire traverser. On ne peut que croire en l’existence des Âmes sœurs après avoir lu ce roman.

Ma note : 3.5 / 5

 

Fight

Auteur :  Charlotte Roucel

Date de sortie : 26 février 2017

Editions :   AFNIL

Nombre de pages : 461

Prix broché : 13.50€ (sur amazon)

(Kindle : 2.99€)


Dark Romance – New Adult – Gangs 


Synopsis

Lorsque Marie débarque chez les Warrior’s, un des gangs les plus violents de la ville, après que son frère l’ait

échangée contre un peu de temps, Noah pense qu’elle sera comme toutes les autres et qu’il sera facile de l’utiliser pour son propre plaisir. Mais la jolie rousse agit d’une manière étrange. Le jeune homme va vite comprendre que cette dernière détient un lourd secret.

Un de ceux qui risquerait de mettre en danger la vie de beaucoup de monde. « Attends-toi à ce que chaque jour soit pire que le précédent » est leur credo.

Il se pourrait bien qu’ils n’aient encore rien vu…


Mon avis

J’ai apprécié ce livre mais il n’est pas non plus transcendant. J’ai passé un très bon moment avec Marie et Noah mais j’ai été un peu déçue par l’aboutissement de l’histoire… Les révélations arrivent comme un cheveux sur la soupe, les conclusions sont un peu hâtives et peu cohérentes. Ceci dit, les histoires des personnages sont poignantes et je me suis quand même attachée à ces derniers.

J’aurais aimé que l’histoire des gangs soit plus développée, j’aurais également apprécié en savoir plus sur le fameux Yves ou bien sur le père de Caleb qui sont à peine évoqués. Je m’attendais à quelque chose de très sombre et m’étais préparée psychologiquement à être choquée par le contenu de ce livre, mais rien de tout ça, ce n’est pas franchement une Dark Romance.

Je reste un peu sur ma faim mais malgré tout je conseille ce livre à ceux qui veulent passer un bon moment de lecture car le style de l’auteur est fluide et se lit relativement bien.

 

Ma note :  3.5 / 5

 

A comme Aujourd’hui

Auteur :  David Levithan

Date de sortie : 12 septembre 2013

Editions :   Gallimard jeunesse

Nombre de pages : 384

Prix broché : 23.99€ (sur amazon)

(Kindle : 7.99 € et Poche : 7.75€)

 


Romance contemporaine- Adolescents 


Synopsis

Chaque matin, A se réveille dans un corps différent, dans une nouvelle vie, et ne dispose d’aucun moyen de savoir où et « qui » sera son hôte. Une seule chose est sûre : il n’empruntera cette identité que le temps d’une journée. Aussi incroyable que cela paraisse, A a accepté cet état de fait, et a même établi plusieurs règles qui régissent son existence singulière : ne pas s’attacher ; ne pas se faire remarquer ; ne jamais s’immiscer dans la vie de l’autre. Des préceptes qui resteront les siens jusqu’à ce qu’il se réveille dans le corps de Justin, 16 ans, et qu’il fasse la connaissance de Rhiannon, sa petite amie. Dès lors, plus question de subir sans intervenir. Car A vient de croiser quelqu’un qu’il ne peut laisser derrière lui, ce jour-là, le suivant, jour après jour…

Une romance captivante, qui tente de décrypter ce sentiment complexe qu’est l’amour, à travers le destin de ces deux héros que tout semble vouloir séparer.

Ou comment parvenir à aimer lorsque l’on est condamné à ne vivre qu’au présent…


Mon avis

Je viens de terminer ce roman et je suis presque certaine que j’y penserai encore dans quelques jours, voire quelques semaines. Il m’a fait réfléchir sur tout un tas de choses, notamment sur le sens de la vie, de l’amour, et surtout sur l’importance de l’apparence physique au sein de notre société.

A, notre personnage principal, voyage d’un corps à l’autre chaque jour de sa vie depuis aussi longtemps qu’il se souvient ; il n’a aucune attache, et se voit projeté dans une vie qui n’est pas la sienne à chaque nouvelle journée qui commence. Il a eu beau résister de toutes ses forces, à minuit la journée s’achève et le voilà arraché au corps emprunté, prêt pour un énième voyage corporel. Mais A a beau changer de vie et d’environnement à chaque nouveau jour, il reste un être à part entière avec une vraie personnalité et des sentiments authentiques. Jusqu’à présent il s’était très bien adapté à sa situation, prenant même très au sérieux chaque nouveau rôle qu’il devait jouer, jusqu’au jour où il rencontre Rhiannon. A, celui qu’il est réellement derrière toutes ces enveloppes charnelles, aime profondément cette fille rencontrée au détour d’une vie d’un jour. Mais voilà, si Rhiannon est bien réelle et surtout dans un corps propre à elle-même depuis toujours, A. n’est qu’une âme nomade qui voyage de corps en corps et ne peut donc offrir aucune stabilité à leur relation.

J’ai trouvé cette histoire très belle dans le sens où nous ne pouvons pas imaginer A avec une apparence précise, on a ainsi la possibilité de le ré-inventer chaque jour bien qu’il reste toujours le même de par sa personnalité très forte et touchante. L’auteur nous expose ainsi une opposition claire entre le physique et l’âme, l’esprit. Toute cette histoire illustre très bien la superficialité de notre société, l’importance du physique au regard de chacun d’entre nous, la difficulté d’aimer quelqu’un pour ce qu’il est vraiment et non ce qu’il représente et montre. C’est une image forte qui nous fait beaucoup réfléchir sur le monde et les mentalités des gens ; je pense d’ailleurs que c’était le principal message de ce livre : ne vous arrêtez pas à l’apparence, à toute cette superficialité, regardez ce qu’il y a à l’intérieur.

Quant au style de l’auteur, je l’ai trouvé très fluide, très agréable à lire, on a beaucoup de facilité à se mettre à la place de A. En revanche, je ne sais pas si je me suis vraiment attachée aux personnages, je pense surtout que c’est leur relation et le contexte qui m’ont le plus heurtée. J’ai beaucoup aimé A, je le comprenais comme si j’étais à sa place, mais son obsession pour Rhiannon m’a au départ plutôt dérangée. Je dois avouer que j’ai eu du mal à apprécier Rhiannon, sans doute parce que je ne parvenais pas à saisir l’intérêt que lui vouait A alors qu’il avait eu l’occasion de rencontrer des milliers de personnes avant elle ; je ne cessais de me demander « Mais pourquoi elle, pourquoi maintenant ? ». Bien sûr, c’est une romance, alors il est évident que le coup de cœur de A si soudain est parfaitement justifié.

Quant aux autres personnages, aucun n’a réussi à vraiment me marquer en dehors de Nathan, mais en tout cas, il est rare de voir défiler autant de classes sociales dans un seul bouquin, tout y passe ou presque : maladies, pauvreté, religion, deuil, addiction, ect… C’est un plan large sur la société ce bouquin et tout est source de réflexions. Nous ne retenons pas grand-chose de toutes ces vies, mais finalement c’est adapté à la situation : comme A, nous passons d’une vie à l’autre et nous oublions ce qui n’était que banalité pour nous concentrer sur le moment présent, et chacune de ces existences quelconques ne nous laissent qu’un lointain souvenir.
Un petit mot pour le final de cette histoire pour clôturer tout ça ; bien que je m’y attendais, j’ai été déçue. J’ai trouvé cette fin bâclée et surtout trop prévisible. Néanmoins, ce n’est pas non plus la pire des fins que j’ai pu voir, et plus j’y pense plus je me dis que ça devait se finir de cette manière. J’aurais juste apprécié que la conclusion soit moins brutale.

Bref, pour terminer, je conseille ce livre à tous les amateurs de romance en quête de réflexions…

Ma note  :  5/5