NIL, TOME 1

Auteur :  Lynne Matson

Date de sortie : 18 février 2016

Editions :  Pocket Jeunesse

Nombre de pages : 464

Prix broché : 17,90€ (sur amazon)

(Kindle : 12.99 € )

 

 

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Aventure – Fantastique – Mystère – Romance- Young Adult

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Synopsis

Charley se réveille sur une île somptueuse qui ne figure sur aucune carte. Elle y survit tant bien que mal avant de rencontrer Thad, le leader du clan des humains présents sur Nil.

Il lui apprend la vérité, glaçante : pour quitter cet enfer paradisiaque, il faut trouver une des portes qui apparaissent au hasard sur l’île …

Il n’y en a qu’une par jour. Une seule personne peut l’emprunter. Pire encore, les adolescents n’ont qu’un an pour s’échapper. Sinon, c’est la mort.

Le compte à rebours a déjà commencé…

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Mon avis

Mon dernier coup de coeur !! J’ai tout aimé de ce livre : je suis étonnée qu’il n’ait pas plus fait parler de lui !

Quel est le plus gros avantage pour moi de ce roman ? L’île ! Depuis toute petite j’ai un faible pour les récits à la Robinson Crusoé et il en existe bien trop peu à mon goût. Alors, quand j’ai vu la couverture bleue de Nil, ça m’a tout de suite intriguée et la petite phrase d’accroche en haut à droite de la couverture a encore plus amplifié cet effet. Bref, tout ça pour dire que cette saga était à priori faite pour me plaire.

J’ai littéralement craqué sur le couple Thad/Charley ! Adorable c’est le mot. Si j’ai eu un petit blocage avec Charley, prise individuellement, j’ai tellement aimé Thad, son tempérament de Leader, son charisme, que ça a largement compensé ma retenue envers Charley. Je ne suis pourtant pas une grande amatrice des romances trop évidentes, trop rapides mais j’ai fait une exception pour celle-ci. Et puis ces deux-là n’avaient d’ailleurs pas vraiment une destinée toute tracée…

Tout ça étant dit, j’aimerais juste aborder un point brièvement : on en parle de la perfection d’absolument tous les personnages ? Ils sont tous beaux comme des dieux et même si on ne peut que se les imaginer, on complexerait presque ! C’est le petit côté négatif que je reproche à un certain nombre de séries Young adult/New Adult, soit les personnages sont surréalistes soit ils sont trop banals… Il serait appréciable d’avoir un juste milieu parfois !

Pour en revenir à Nil, j’ai vraiment tout aimé : l’ambiance de survie avec cette angoisse omniprésente due à l’insécurité de l’île, l’organisation de la Cité, absolument tous les personnages sont intéressants (Rives, Natalie, Tella, Jason, Dex… Même Bart !), cet aspect paradoxal de l’île constamment située entre enfer et paradis, et j’en passe.

Là encore je vais faire ma rabat-joie mais j’ai remarquée quelques détails complètement incongrus et inimaginables : les personnages arrivent et repartent nus, ils sont à moitié déshabillés les trois quarts de l’intrigue et… pourquoi les filles sont-elles obligées de porter des ultra-minijupes sans culotte ?! Je trouve qu’il y a un côté hyper-sexualisé dans Nil qui n’est pas forcément dérangeant mais peut-être un peu trop présent par moment. Ça ne reste cependant que mon point de vue et je pense que certains auront lu le livre sans même se poser de questions !

L’autre point que j’ai adoré et dont je souhaite absolument parler, c’est cette histoire de décompte : 365 jours pour s’en sortir ou mourir. J’ai adoré que chaque personnage ait son décompte associé à son identité, j’ai trouvé ça original et super intéressant. De plus, j’ai trouvé sympathique l’idée de ces portes entrantes et sortantes et de ce système de tempête de portes suivant le parcours d’une sorte de labyrinthe. Complexe mais captivant (même si j’avoue qu’en refermant le premier tome, je ne suis pas sûre d’avoir exactement compris le principe).

Pour finir, ce premier tome comporte pour moi tous les éléments pour engendrer une grande trilogie young adult : une romance touchante, de bons personnages charismatiques, un décor exotique et tumultueux, etc…

J’ai été soulagée par l’aboutissement de l’intrigue de ce tome. J’ai eu très peur pour Thad dans les derniers moments et je n’ai pu respirer correctement que lorsque j’ai eu fini la toute dernière page.

Une dernière remarque : si certains ont pu s’en tirer sans dommage, l’île est toujours là à la fin… et le grizzly et le tigre également. Que vont-devenir les derniers rescapés ?!

En bref, foncez si vous avez soif d’aventures et de récits trépidants !

 

Ma Note : 5/5

Hantée

Auteur : Christina Lauren

Date de sortie : 7 janvier 2016

Editions :  Hugo Roman

Nombre de pages : 326

Prix broché : 17€ (sur amazon)

(Kindle : 9.99 € et Poche : 7.40€)

 

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Romance – Adolescents – Young Adult – Fantastique – Maison hantée – Paranormal 

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Synopsis

Delilah Blue n’a d’yeux que pour Gavin. Le regard ténébreux et la silhouette toujours parée de noir, le garçon a l’air de sortir tout droit de l’univers sombre et – il faut l’avouer – franchement tordu de ses dessins. Tout chez lui est bizarre, jusqu’à la vieille bâtisse dans laquelle il vit, qui donne une sorte de cachet inquiétant à leur petite ville.

Lorsque Gavin décide d’emmener Delilah chez lui, un privilège exceptionnel, elle découvre avec stupeur que les lieux semblent capables de communiquer. Cheminée, par exemple, allume sur demande son propre feu. Lit s’agrandit selon les exigences de Gavin, et Piano lui a appris à jouer lorsqu’il était petit…

Très vite, Delilah va comprendre que ce qui vit ici n’est pas humain…À quel prix gagnera-t-elle le droit d’aimer le propriétaire de ces lieux tourmentés ?

 

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Mon avis

J’ai beaucoup aimé cette histoire. J’ai acheté ce livre sur un coup de tête, le résumé était intriguant, la couverture jolie, il y avait écrit « best-seller » à côté du titre, et d’ailleurs ce titre « Hantée » est ce qui m’a le plus attirée (étant donné que j’adore les histoires de fantômes). Bref, tout ça pour dire que je n’attendais pas énormément de ce livre et ça a donc été une très bonne surprise.
Le gros plus de ce livre est pour moi l’aspect paranormal. Il est tellement rare de trouver une romance avec un petit côté maison hantée ! Enfin c’est sûrement pour ce côté-là que j’ai mis ce livre dans ma liste d’or.
La romance était mignonne. J’ai tout de suite accroché avec Gavin ; avec Delilah un peu moins car je trouvais son côté garçon manqué (casse-cou qui aime les films d’horreur) un peu forcé. C’est quand l’intrigue s’est vraiment mise en place que j’ai commencé à avoir une réelle affection pour les personnages. Cependant, je remarque que si Delilah était une vraie dure à cuire au départ, quand les problèmes ont réellement débuté, il ne restait pas grand chose de son tempérament de feu…J’ai trouvé un petit manque de cohérence dans l’attitude de ce personnage à certains moments de l’histoire. Ceci dit, à sa place, j’aurais peut-être moi aussi été dépassée par les événements. .
Le roman est écrit en deux voix, c’est-à-dire qu’on a à la fois le point de vue de Gavin et celui de Delilah. J’ai trouvé ça très intéressant car ils n’ont pas forcément la même perception des choses au départ et il était important de pouvoir se mettre à la place de chacun pour mieux comprendre leurs positions, leurs réactions.
J’ai vu que les avis étaient plutôt mitigés sur ce roman. Pour ma part, je pense qu’il permet de faire passer un bon moment, surtout si on recherche une histoire qui sort un peu du commun avec un petit côté poltergeist.

 

Ma note :  4/5

The Crime (Winner’s Trilogy : Tome 2)

Auteur : Marie Rutkoski

Date de sortie : 21 septembre 2017

Editions :   Lumen

Nombre de pages : 540 pages

Prix Broché : 15€ (sur amazon)

(Kindle : 9.99€ )

 

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Young adult – Fantasy – Romance

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Synopsis

Suivre votre cœur peut être un crime.

Un mariage royal devrait être une célébration, avec feux d’artifices et danses jusqu’à l’aube. Mais pour Kestrel, promise au Prince, le mariage est un piège. Aussitôt tombés amoureux, Arin est devenu son ennemi. Kestrel brûle de lui dire la vérité : que ses fiançailles sont le prix à payer pour sauver sa vie. Mais dans un monde de mensonge et d’intrigue, comment peut-elle lui faire confiance lorsqu’elle ne se fait pas confiance elle-même ? La vérité éclatera au grand jour, et quand ce sera le cas, Kestrel et Arin apprendront le prix de leur crime.

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Mon avis

Ce tome 2 est une merveille. J’avais adoré le tome 1, et ce tome 2 est pour moi encore meilleur.

Si j’avais encore une réserve quant au personnage de Kestrel dans le premier tome, que j’avais du mal à apprécier à sa juste valeur, c’est complètement révolu avec The Crime. Kestrel s’y montre si courageuse, si brillante, époustouflante tout simplement. Elle fait passer les ambitions des autres avant les siennes, elle protège Arin jusqu’au bout et peu importe ce que ça peut lui coûter. J’avais le cœur en miettes quand je la voyais à l’oeuvre et qu’Arin ignorait tout ça, qu’il allait même jusqu’à la prendre pour un être abject, égoïste, avide de pouvoir… Ce tome est déchirant pour ça, pour cette relation unique mais qui bat de l’aile depuis le tout début. On retrouve encore le fameux jeu du « poker menteur » qui résumait déjà très bien The Curse. Là encore, c’est un enchainement de joutes verbales, de mensonges, de faux-semblants. Tout n’est que manipulations et trahisons. J’adore ça mais d’un autre côté ça ne m’a pas empêchée d’être très triste par moments quand je me suis rendue compte que la situation d’Arin et de Kestrel ne faisait qu’empirer.
Ceci dit, amateurs de passages tendres, vous serez un peu récompensés dans ce tome : la scène du balcon et celle dans la taverne sont parmi mes passages préférés de ce livre. La scène finale entre Arin et Kestrel m’a déchiré le cœur. J’avais tellement envie de secouer Arin et de lui dire « Mais tu vois pas qu’elle te ment ? Ressais-toi bon sang ! ».

Je tire mon chapeau à l’auteure pour un des personnages : l’empereur. Je ne me souviens pas avoir détesté autant un personnage. Je le haïssais tellement que j’en grinçais presque des dents parfois. Il est tout bonnement détestable.
Le père de Kestrel a un rôle décisif dans ce tome-ci. Au final, je me dis que c’était si prévisible, que depuis le départ Kestrel aurait dû s’attendre à ce que ça se termine ainsi. Je trouvais pourtant si beau et si triste à la fois, cet amour et cette estime aveugles qu’elle vouait à son père… Là encore, ça m’a fendue le cœur mais je comprend totalement le choix de l’auteure par rapport à ce dénouement. C’était le plus logique, le plus percutant.

Quoi d’autre ? Il y a quelques nouveaux personnages marquants qui viennent remplacer les anciens (Jess et Ronan que l’on voit brièvement et qui se montrent lamentables d’ailleurs) : Roshar et Verex. Roshar, il contient à lui tout seul tout l’humour de ce roman. C’est un cirque ambulant ; il peut se passer n’importe quoi, l’intrigue peut en être à un moment particulièrement dramatique, Roshar arrivera quand même à nous mettre de bonne humeur. Je pense sincèrement que ce personnage est le meilleur ami dont Arin avait besoin depuis le début ; j’attends de voir comment cela va évoluer mais je pense qu’une grande amitié va naître entre ces deux-là. Quant à Verex, c’est l’ami, le pilier dont Kestrel avait désespérément besoin pour survivre, car oui, je pense qu’elle est le personnage qui souffre le plus dans ce tome-là.
Je parlerai aussi brièvement de Tensen, le maitre-espion, un personnage que j’ai apprécié tout le long mais qui m’a fortement déçue par son choix final…

Je pense avoir fait le tour des points essentiels. Quoi retenir de The Crime ? C’est un livre riche en rebondissements, frustrant, déchirant, qui annonce un dénouement sombre mais exceptionnel. Je pense que la saga Winner est une des meilleures séries Young-adult du moment.

 

Ma note : 5/5

Coup de cœur : ORANGE

Auteur : Takano Ichigo

Editions : Akata

Sortie : 9 octobre 2014

Série : 5 tomes (4 en France actuellement-en cours)

Age conseillé : 12 ans et plus

Prix : 7.95€

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J’ai eu l’envie de faire un article un peu différent des autres, j’y réfléchissais quand mes yeux sont tombés sur les quatre tomes de Orange bien en évidence dans ma bibliothèque et là je me suis dit « je dois absolument écrire quelque chose sur cette série, c’est inévitable  » !

J’ai découvert le premier tome de ce manga, à l’automne dernier, totalement par hasard. Je voulais commencer une nouvelle collection et j’étais à la recherche d’un petit shôjo à découvrir, récent de préférence car c’est plus facile de commencer une collection quand le manga vient de sortir, ça permet d’acheter les tomes au fur et à mesure (c’est une très bonne chose pour le porte-monnaie). Je me rappelle que j’ai feuilleté tout un tas de mangas avec toutes les caractéristiques habituelles des bons shôjos (vie scolaire, petite romance, humour, etc…) et puis je suis tombée sur Orange. Le simple résumé de ce manga a été une véritable révélation : un mélange de science-fiction et de romance ? Que demander de plus ! Dire que j’ai dévoré ce premier tome est un euphémisme, j’étais tellement prise par l’histoire de Takano Ichigo que je n’ai pas pu attendre la sortie du tome 2 ; je me suis littéralement précipitée sur les quelques scans déjà disponibles en anglais.

Un résumé pour commencer : 

Un matin, alors qu’elle se rend au lycée, Naho reçoit une drôle de lettre… une lettre du futur ! La jeune femme qu’elle est devenue dix ans plus tard, rongée par de nombreux remords, souhaite aider celle qu’elle était autrefois à ne pas faire les mêmes erreurs qu’elle. Aussi, elle a décrit, dans un long courrier, les évènements qui vont se dérouler dans la vie de Naho lors des prochains mois, lui indiquant même comment elle doit se comporter. Mais Naho, a bien du mal à y croire, à cette histoire… Et de toute façon, elle manque bien trop d’assurance en elle pour suivre certaines directives indiquées dans ce curieux courrier. Pour le moment, la seule chose dont elle est sûre, c’est que Kakeru, le nouvel élève de la classe, ne la laisse pas indifférent…

                                            Pourquoi c’est un coup de cœur ? 

Orange ? C’est une montagne russe d’émotions ! C’est une oeuvre poétique, emplie de légèreté, de tendresse, mais également si mélancolique, pleine de doutes et de regrets… C’est bouleversant, poignant, ça vous transcende, ça vous retourne complètement. Ce shôjo vous fait passer par toute une panoplie de sentiments en très peu de temps, un coup vous vous retrouvez plein d’espoir, touché par l’innocence et la naïveté des personnages, amusé par leur humour ; et trois pages plus loin, vos yeux piquent, vous êtes au bord des larmes et le cœur serré. La relation que partagent Naho et Kakeru est adorable mais loin d’être une banale histoire entre deux lycéens : encore une fois on y retrouve ce curieux et pourtant si formidable mélange de légèreté et de drame.

Et puis, il y a ce côté science-fiction, parlons-en ! Vous l’aurez compris, Naho reçoit une lettre venant du futur, écrite par nulle autre qu’elle-même, ce courrier ayant pour but d’empêcher la réalisation de certains événements dramatiques. On va donc avoir tout le long de cette histoire, des basculements temporels entre Naho 16 ans tentant de modifier le futur, et Naho 26 ans, pleine de regrets et souhaitant désespérément pouvoir changer le passé. Mais dans ces deux époques, Naho n’est pas seule, on y retrouve également toute la bande et ses membres charismatiques tels que Suwa ou Hagita, et ces liens solides qui les unissent tous, d’une certaine manière hors du temps, font la force de ce shôjo. Je trouve que ce voyage au travers des époques est un des meilleurs points de ce manga, c’est une réelle confrontation entre la fraîcheur, la naïveté mais également les doutes d’une jeunesse qui se cherche et se découvre ; et la maturité, les regrets d’adultes qui souhaiteraient pouvoir revivre leur adolescence différemment. Les transitions entre le futur et le moment présent sont toujours remarquablement bien réalisées, il n’y a jamais de confusion, et c’est bien là qu’on voit le talent de Takano Ichigo. Il y a une interrogation qui persiste cependant, que va-t-il advenir des personnages existants dans le futur si le passé est modifié ? Y aura-t-il un autre futur, une sorte de monde parallèle, avec des relations différentes, un autre avenir ? Je suis curieuse de lire le dernier tome afin de voir comment la mangaka va s’en tirer avec ce bouleversement temporel.

Les dessins sont délicats et vraiment très agréables à regarder, j’ai également eu un coup de cœur de ce côté-là. Un dernier mot sur les couvertures, je trouve personnellement que l’édition a fait un travail remarquable : les couvertures sont colorées et je dirais même qu’on y perçoit toute la poésie et la sensibilité de l’oeuvre, je les trouve magnifiques tout simplement. La qualité d’impression, le papier, superbes également.

En conclusion : Ce n’est pas une simple lecture pour adolescentes, le thème abordé dans ce shôjo est sérieux et grave, il amène de nombreuses réflexions, ce qui peut expliquer sa publication dans un magazine pour « Seinen ». Ce manga s’adresse à un large public à condition d’avoir un esprit ouvert, l’histoire étant malgré tout principalement centrée sur une romance de jeunesse, il ne faut pas l’oublier.

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Chronique sur le dernier tome paru en France                (Spoiler ATTENTION)

Sortie : 2 juillet 2015

Résumé :

Naho et Kakeru se sont enfin avoués leur amour. Mais les deux adolescents ne savent pas encore vraiment comment se comporter, l’un vis-à-vis de l’autre, et ce que signifie le fait de « sortir ensemble ». L’arrivée imminente de la course de relais pourrait bien donner un coup de pouce à leur relation naissante… À moins que l’absence de la mère de Kakeru ne se fasse trop cruellement sentir ?

Mon avis :

Cette série est toujours aussi épatante ! Bien que l’intrigue principale n’ait pas grandement avancé dans ce tome-ci, le suspense est toujours aussi intense, à chaque nouveau chapitre notre inquiétude au sujet du devenir de Kakeru est omniprésente : est-ce que le groupe va réussir ? Cette question nous obsède, on ne fait qu’y penser tout en tournant les pages, on en a le cœur serré…

J’étais contente de voir la relation Naho-Kakeru évoluer considérablement dans ce tome, elle évolue lentement mais sûrement et j’ai beaucoup d’espoir à leur sujet pour la suite. Cependant, en dehors de cette jolie romance qui nous met du baume au cœur, de cette belle amitié qui unit le groupe, on ne peut pas oublier qu’une épée de Damoclès plane toujours au-dessus de la tête de Kakeru, et on ne peut s’empêcher d’avoir une légère appréhension quant à l’évolution de cette histoire… Après tout, est-il possible de changer à ce point le futur ? Et puis, que va-t-il advenir de Suwa prêt à se sacrifier ? Tant de questions encore sans réponse… Il est vrai que j’aurais apprécié que ça avance un peu plus rapidement de ce côté-là, le suspense est insoutenable !

Orange reste définitivement un coup de cœur, ce mélange de romance et de science-fiction est époustouflant ! C’est un véritable recueil d’émotions et il est impossible de ne pas être bouleversé en lisant ce manga. Takano Ichigo nous fait réfléchir sur l’impact de chaque décision prise, de chacune de nos erreurs, de toutes ces fois où on pourrait agir et où on ne le fait pas ; en définitive, ce combat que mènent Naho, Suwa et tous les autres pour empêcher Kakeru de commettre un acte irréparable est une belle leçon de vie et d’espoir. Les personnages sont vraiment attachants tous autant qu’ils sont, et on espère qu’ils auront tous droit à une fin heureuse. On sent que le dénouement se rapproche, en espérant qu’il ne soit pas dramatique : on veut tous sauver Kakeru !

J’espère que le tome 5 ne se fera pas trop attendre, j’ai hâte de découvrir la suite, et surtout la fin, de cette merveilleuse histoire.

Ma note pour ce tome : 5/5

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Adaptation au cinéma

Film par Kojiro Hashimoto, prévu pour le 12 décembre 2015

Awaken

Titre Français : La révolte de Maddie Freeman Tome 1

Auteur : Katie Kacvinsky

Date de sortie USA : 23 mai 2011                 (France : 2013)

Langue : V.O. Anglais

Editeur : HMH Books for Young Readers

Nombre de pages (format Kindle) : 325

Kindle : 5,53€ Broché : 8,53 €

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Synopsis  (V.O) :

Maddie lives in a world where everything is done on the computer. Whether it’s to go to school or on a date, people don’t venture out of their home. There’s really no need. For the most part, Maddie’s okay with the solitary, digital life—until she meets Justin. Justin likes being with people. He enjoys the physical closeness of face-to-face interactions. People aren’t meant to be alone, he tells her.

Suddenly, Maddie feels something awakening inside her—a feeling that maybe there is a different, better way to live. But with society and her parents telling her otherwise, Maddie is going to have to learn to stand up for herself if she wants to change the path her life is taking.

In this not-so-brave new world, two young people struggle to carve out their own space.

Mon avis :

Un très bon livre.
C’est un roman qui rentre dans la lignée des dystopies mais dont l’univers est un des plus crédibles que j’ai pu rencontrer : ce monde tout informatisé pourrait très bien devenir le nôtre d’ici quelques dizaines d’années ! Tout cela nous fait réfléchir sur l’évolution de notre société, sur l’impact qu’a la technologie sur nos relations et nos modes de vies.

Les personnages de Katie Kacvinsky sont intéressants et les relations qui se tissent entre chacun d’eux sont développées et prennent le temps de se mettre en place ce qui les rend très réalistes.
Madeline est une jeune fille de presque dix-huit ans, opprimée par son père, qui ne connait la vie qu’au travers des écrans d’ordinateurs, via les réseaux sociaux et les groupes online. Son existence nous parait au premier abord triste et sans relief, mais on se rend vite compte que son histoire et sa personnalité sont bien plus complexes qu’elles n’en ont l’air ; tout commence avec l’arrivée du mystérieux Justin.
Madeline se révèle avoir un caractère très fort, c’est une fille très intelligente, avec un bon sens de l’humour. Elle est souvent effrayée pour pas grand-chose, mais il faut la comprendre : qu’a-t-elle pu réellement expérimenter de la vie cachée derrière son ordinateur ? Elle découvre le monde d’un œil nouveau et ingénu : Maddie a des faiblesses et ça me l’a rendue très attachante et surtout très accessible.
Justin, est un de ces personnages masculins énigmatiques difficiles à cerner. Il est tout un paradoxe à lui tout seul puisqu’il encourage les autres à se rencontrer, à s’unir pour lutter ensemble, alors que lui-même est solitaire et peine à partager ses secrets. Il est parfois agaçant à cause de cela mais il n’en reste pas moins un personnage courageux, déterminé, vraiment essentiel à l’histoire.

Le petit point négatif de ce premier tome est peut-être l’action un peu plate, peu présente. En effet, si on passe outre les courses poursuites en voiture, il ne se passe pas grand-chose, l’histoire étant plus concentrée sur la découverte des USA de 2060 et également sur les relations qui se construisent entre nos personnages. Ce premier volume fait un peu office d’introduction mais l’histoire n’en reste pas moins prenante, on ne s’ennuie absolument pas.

J’ai passé un bon moment de lecture, et je me procurerai sans doute la suite en V.O d’ici peu de temps. J’ai d’ailleurs lu ce tome en anglais, m’étant aperçue que la suite n’avait pas été traduite, et je peux vous dire que c’est très accessible, il n’y a aucune crainte à avoir de ce côté-là : l’auteure a un style plutôt simple, très agréable à lire. En conclusion, je conseille ce livre !

Ma note : 4/5

Le découvrir en Français chez Pocket Jeunesse 

The Night We Said Yes

Auteur : Lauren Gibaldi

Date de sortie : 16 juin 2015

Éditeur : HaperTeen, KindleEdition

Langue : V.O anglais

Nombre de pages : 304

Prix Kindle : 8.54 €

(Prix Relié : 17.09 €)

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Synopsis (V.O) :

A fun, romantic read, perfect for fans of Sarah Dessen and Susane Colasanti!

Before Matt, Ella had a plan. Get over a no-good ex-boyfriend. Graduate from high school without any more distractions. Move away from Orlando, Florida, where she’s lived her entire life.

But Matt—the cute, shy, bespectacled bass player who just moved to town—was never part of that plan.

And neither was attending a party that was crashed by the cops just minutes after they arrived. Or spending an entire night saying “yes” to every crazy, fun thing they could think of.

Then Matt abruptly left town, and he broke not only Ella’s heart but those of their best friends, too. So when he shows up a year later with a plan of his own—to relive the night that brought them together—Ella isn’t sure whether Matt’s worth a second chance. Or if re-creating the past can help them create a different future.

In alternating then and now chapters, debut author Lauren Gibaldi crafts a charming, romantic story of first loves, lifelong friendships, uncovered secrets, and, ultimately, finding out how to be brave.

Mon avis : 

Un petit résumé rapide en français : The Night We Said Yes c’est l’histoire d’une fille, Ella, qui s’apprête à reprendre sa vie en main après une rupture difficile. Matt, son petit-ami, a quitté la ville du jour au lendemain sans réellement donner d’explications et depuis n’a plus donné aucun signe de vie. Alors qu’Ella compte profiter des derniers mois qui lui restent à passer à Orlando avant son départ pour l’université, qu’elle n’est pas surprise lorsque, lors d’une fête, elle tombe sur la dernière personne qu’elle s’attendait à rencontrer ce soir-là…

Ce livre est une belle découverte, j’ai passé un très bon moment de lecture. J’ai particulièrement apprécié l’alternance « Now »/ « Then » des chapitres qui basculent à chaque fois entre deux périodes différentes : la première rencontre entre Ella et Matt il y a un an de cela ; et dans le moment présent, leurs retrouvailles. J’ai trouvé ça plutôt original, on peut relever beaucoup de similitudes entre ces deux époques puisque dans les deux cas a lieu une première rencontre entre nos personnages, la seule différence étant qu’à un temps c’est un rapprochement et un début alors qu’à l’autre, c’est une redécouverte et un renouveau. C’est une jolie histoire d’amour, pas toujours légère puisqu’emplie de doutes, mais elle est d’une authenticité bouleversante.

Le roman n’est pas uniquement centré sur Ella et Matt, on a aussi tout un groupe d’amis bien présent tout au long du récit qui apporte un réel plus à ce livre. Je pense notamment à Jake et Meg qui sont très importants, leur duo étant au moins aussi attachant (bien que beaucoup plus excentrique) que celui de Matt et Ella. Et puis, il y a cette amitié qui unit Ella et Meg, elle est vraie et des plus touchantes, et Meg apparaît dès le départ comme un pilier indispensable dans la vie de notre chère Ella. J’ai été assez touchée par ces solides liens, aussi bien d’amitié que d’amour, qui unissent les personnages principaux tout au long du roman, c’est vraiment son point fort.

Il ne faut pas que j’oublie l’essentiel : pourquoi  ce titre ?  The Night We Said Yes c’est simplement le titre d’un jeu auquel va se prêter la bande, un moment déjanté qui encore une fois est une chouette représentation de la complicité et de l’amitié qui unissent ce groupe et ne peut que nous faire sourire ; mais je n’en dis pas plus histoire que vous découvriez par vous-même ce jeu délirant.

En conclusion : L’histoire n’est pas des plus originales et ces jeunes qui enchaînent les idioties peuvent sembler parfois bien trop immatures, pourtant je trouve que ce récit est plutôt une belle représentation de la jeunesse, de ses erreurs mais surtout de ses rêves. Si on me demandait de décrire très brièvement cette histoire, je dirais simplement que c’est une jolie petite romance contemporaine aux personnages charismatiques et attachants. Ça ne m’a pas non plus transcendée mais j’ai passé un super moment avec ce livre et je crois que je me suis tellement habituée à ces personnages que j’avais presque l’impression de faire partie de leur groupe sur la fin. A lire si vous souhaitez passer un moment avec des musiciens délurés qui n’ont pas froid aux yeux.

Ma note : 4/5