Archives du mot-clé Complots

LA COULEUR DU MENSONGE

Auteur :  Erin Beaty

Date de sortie  : 22 Février 2018

Editions :  Lumen

Nombre de pages : 512

Prix : 15 €  (Kindle :  9.99 €)


 

Romance– Amitié –  Aventure – Mensonges/Complots– Guerre


Synopsis

Sage Fowler, seize ans, est une bâtarde recueillie par un oncle riche et respecté. Sa seule chance de s’en sortir ? Faire un beau mariage. Elle se présente donc chez une des entremetteuses chargées de l’évaluation du potentiel de chaque candidat – des femmes qui font et défont les fortunes d’une famille, d’une région, d’un pays tout entier. Mais avec sa légendaire indiscipline et sa langue trop acérée, elle échoue lamentablement. Amusée par son cynisme et son sens aigu de l’observation, la marieuse fait toutefois d’elle son apprentie.

Sage s’embarque donc avec un groupe de beaux partis triés sur le carreau dans un périple vers la capitale. Cette précieuse cargaison est escortée par un bataillon de soldats d’élite qui ne tardent pas à réaliser qu’ils sont sur le point de se jeter dans la gueule du loup : le pays voisin, qui prépare une invasion, s’est allié avec certains des seigneurs locaux, et chaque étape du voyage pourrait bien être la dernière. Spécialiste des missions de reconnaissance, l’un des membres de la troupe recrute alors l’aide de Sage. Mais plus elle avance dans sa mission, plus elle découvre, horrifiée, que tout le monde joue double jeu… à commencer par son recruteur lui-même ! Et, doucement, le piège se referme sur elle…

Identités secrètes, machinations politiques et jeu de dupes passionné, La Couleur du mensonge fait monter les enchères jusqu’à un final surprenant. Le talent de conteuse d’Erin Beaty vous tiendra en haleine jusqu’à la dernière page !


Mon Avis

A venir…

 

Ma note : 4.5/5

SIX OF CROWS, TOME 2 : La cité corrompue

Auteur :  Leigh Bardugo

Date de sortie : 24 mai 2017

Editions :  Editions Milan

Nombre de pages : 672

Prix broché : 18,90€ (sur amazon)

(Kindle : 11.99 € )

 


Fantasy – Aventure – Magie – Young Adult –  Romance


Synopsis

Après avoir réussi à s’enfuir du Palais des Glaces, Kaz et ses compagnons se sentent invulnérables. Un revirement de situation va cependant changer la donne d’une partie mortelle que devront jouer les jeunes prodiges du crime. Alors que les grandes puissances Grisha s’organisent pour leur mettre la main dessus, Kaz imagine un plan, entre vengeance et arnaque, qui leur assurera la gloire éternelle en cas de réussite, et provoquera la ruine de leur monde s’ils échouent.


Mon avis

Un tome qui conclut bien cette duologie. Bizarrement j’ai été un peu moins emballée que par le premier, mais il n’empêche pas que ça reste un bon roman et j’ai passé un très bon moment.
Dans ce deuxième tome, on retrouve tous nos personnages favoris égaux à eux-mêmes : écorchés, revanchards, … de vrais gamins de la rue qui se battent pour leurs convictions et pour se faire une place dans ce milieu si sombre qu’est le Barrel !
Cependant, je trouve que la petite bande a bien évolué depuis le début du premier tome. Ils ont tous enduré tellement d’épreuves qu’ils se sont bien endurcis et sont devenus de vrais enfants prodiges de Ketterdam, totalement à l’image de cette sinistre ville !
Ce tome n’est qu’un puits sans fond de nouvelles ressources pour se tirer de pétrins tous plus affreux les uns que les autres, de bagarres, de meurtres, de complots et conspirations malsaines, … Les personnages en voient de toutes les couleurs : Inej enlevée et sa torture psychologique, Kaz rongé par ses démons, Jesper et son histoire de famille tragique, Wylan et sa découverte macabre sur ce qu’est vraiment devenue sa mère, la dépendance de Nina suite à sa prise de parem, Matthias qui aura choisi Nina plutôt que son peuple…
Le courage de ces personnages était admirable et j’en ai encore des frissons quand je repense à toute cette souffrance, cette envie de vivre et de se battre malgré tout.
Même si cette histoire n’était pas franchement destinée à être romantique, j’ai bien aimé le rapprochement entre certains personnages. Kaz/Inej représente pour moi le couple emblématique de cette histoire : le voleur et le spectre. J’ai aimé cette relation qui s’est tissée doucement, difficilement au début puis solidement à la fin. Tout n’est que sous-entendu au final mais ça laisse présager du bon pour l’avenir de ces deux héros. Quant au Wylan/Jesper, je l’ai trouvé particulièrement touchant. J’ai eu un peu plus de mal avec Nina et Matthias mais peut-être est-ce parce que cette relation était installée dès le départ, de manière presque trop forcée.
La fin m’a rendue très triste mais il était juste surréaliste que tout le monde se tire indemne de toute cette pagaille.
Je reste également sur ma faim sur certains aspects des derniers chapitres… je trouve que l’histoire se termine un peu facilement, trop brièvement, les personnages font des projets et ça ne va pas vraiment plus loin. Je pense que j’aurais apprécié un « 10 ans plus tard » ou quelque chose dans cet esprit là.
En conclusion, je conseille cette duologie aux amateurs de séries young adult un peu sombres, riches en complots et manigances.

Ma note : 3,5/5

The Winner’s Kiss (Winner’s Trilogy : Tome 3)

Auteur : Marie Rutkoski

Date de sortie : 24 mars 2016 (USA)

Editions :   Bloomsbury Publishing PLC (USA)

Nombre de pages : 496 pages

Prix Broché : 9.26€ (sur amazon)

(Kindle : 6.99€ )

 


V.O ANGLAIS – Young adult – Fantasy – Romance


Synopsis

War has begun. Arin is in the thick of it with untrustworthy new allies and the empire as his enemy. Though he has convinced himself that he no longer loves Kestrel, Arin hasn’t forgotten her, or how she became exactly the kind of person he has always despised. She cared more for the empire than she did for the lives of innocent people―and certainly more than she did for him.


Mon avis

A VENIR

 

Ma note : 5/5

 

The Crime (Winner’s Trilogy : Tome 2)

Auteur : Marie Rutkoski

Date de sortie : 21 septembre 2017

Editions :   Lumen

Nombre de pages : 540 pages

Prix Broché : 15€ (sur amazon)

(Kindle : 9.99€ )

 


Young adult – Fantasy – Romance


Synopsis

Suivre votre cœur peut être un crime.

Un mariage royal devrait être une célébration, avec feux d’artifices et danses jusqu’à l’aube. Mais pour Kestrel, promise au Prince, le mariage est un piège. Aussitôt tombés amoureux, Arin est devenu son ennemi. Kestrel brûle de lui dire la vérité : que ses fiançailles sont le prix à payer pour sauver sa vie. Mais dans un monde de mensonge et d’intrigue, comment peut-elle lui faire confiance lorsqu’elle ne se fait pas confiance elle-même ? La vérité éclatera au grand jour, et quand ce sera le cas, Kestrel et Arin apprendront le prix de leur crime.


Mon avis

Ce tome 2 est une merveille. J’avais adoré le tome 1, et ce tome 2 est pour moi encore meilleur.

Si j’avais encore une réserve quant au personnage de Kestrel dans le premier tome, que j’avais du mal à apprécier à sa juste valeur, c’est complètement révolu avec The Crime. Kestrel s’y montre si courageuse, si brillante, époustouflante tout simplement. Elle fait passer les ambitions des autres avant les siennes, elle protège Arin jusqu’au bout et peu importe ce que ça peut lui coûter. J’avais le cœur en miettes quand je la voyais à l’oeuvre et qu’Arin ignorait tout ça, qu’il allait même jusqu’à la prendre pour un être abject, égoïste, avide de pouvoir… Ce tome est déchirant pour ça, pour cette relation unique mais qui bat de l’aile depuis le tout début. On retrouve encore le fameux jeu du « poker menteur » qui résumait déjà très bien The Curse. Là encore, c’est un enchainement de joutes verbales, de mensonges, de faux-semblants. Tout n’est que manipulations et trahisons. J’adore ça mais d’un autre côté ça ne m’a pas empêchée d’être très triste par moments quand je me suis rendue compte que la situation d’Arin et de Kestrel ne faisait qu’empirer.
Ceci dit, amateurs de passages tendres, vous serez un peu récompensés dans ce tome : la scène du balcon et celle dans la taverne sont parmi mes passages préférés de ce livre. La scène finale entre Arin et Kestrel m’a déchiré le cœur. J’avais tellement envie de secouer Arin et de lui dire « Mais tu vois pas qu’elle te ment ? Ressais-toi bon sang ! ».

Je tire mon chapeau à l’auteure pour un des personnages : l’empereur. Je ne me souviens pas avoir détesté autant un personnage. Je le haïssais tellement que j’en grinçais presque des dents parfois. Il est tout bonnement détestable.
Le père de Kestrel a un rôle décisif dans ce tome-ci. Au final, je me dis que c’était si prévisible, que depuis le départ Kestrel aurait dû s’attendre à ce que ça se termine ainsi. Je trouvais pourtant si beau et si triste à la fois, cet amour et cette estime aveugles qu’elle vouait à son père… Là encore, ça m’a fendue le cœur mais je comprend totalement le choix de l’auteure par rapport à ce dénouement. C’était le plus logique, le plus percutant.

Quoi d’autre ? Il y a quelques nouveaux personnages marquants qui viennent remplacer les anciens (Jess et Ronan que l’on voit brièvement et qui se montrent lamentables d’ailleurs) : Roshar et Verex. Roshar, il contient à lui tout seul tout l’humour de ce roman. C’est un cirque ambulant ; il peut se passer n’importe quoi, l’intrigue peut en être à un moment particulièrement dramatique, Roshar arrivera quand même à nous mettre de bonne humeur. Je pense sincèrement que ce personnage est le meilleur ami dont Arin avait besoin depuis le début ; j’attends de voir comment cela va évoluer mais je pense qu’une grande amitié va naître entre ces deux-là. Quant à Verex, c’est l’ami, le pilier dont Kestrel avait désespérément besoin pour survivre, car oui, je pense qu’elle est le personnage qui souffre le plus dans ce tome-là.
Je parlerai aussi brièvement de Tensen, le maitre-espion, un personnage que j’ai apprécié tout le long mais qui m’a fortement déçue par son choix final…

Je pense avoir fait le tour des points essentiels. Quoi retenir de The Crime ? C’est un livre riche en rebondissements, frustrant, déchirant, qui annonce un dénouement sombre mais exceptionnel. Je pense que la saga Winner est une des meilleures séries Young-adult du moment.

 

Ma note : 5/5

The Curse (Winner’s trilogy : Tome 1)

Auteur : Marie Rutkoski

Date de sortie : 16 février 2017

Editions :   Lumen

Nombre de pages : 464 pages

Prix Broché : 15€ (sur amazon)

(Kindle : 9.99€ )


 

 Young adult – Fantasy – Romance


Synopsis

Gagner peut être la pire des malédictions…

Fille du plus célèbre général d’un empire conquérant, Kestrel n’a que deux choix devant elle : s’enrôler dans l’armée ou se marier. Mais à dix-sept ans à peine, elle n’est pas prête à se fermer ainsi tous les horizons. Un jour, au marché, elle cède à une impulsion et acquiert pour une petite fortune un esclave rebelle à qui elle espère éviter la mort. Bientôt, toute la ville ne parle plus que de son coup de folie. Kestrel vient de succomber à la  » malédiction du vainqueur  » : celui qui remporte une enchère achète forcément pour un prix trop élevé l’objet de sa convoitise.

Elle ignore encore qu’elle est loin, bien loin, d’avoir fini de payer son geste. Joueuse hors pair, stratège confirmée, elle a la réputation de toujours savoir quand on lui ment. Elle croit donc deviner une partie du passé tourmenté de l’esclave, Arin, et comprend qu’il n’est pas qui il paraît… Mais ce qu’elle soupçonne n’est qu’une infime partie de la vérité, une vérité qui pourrait bien lui coûter la vie, à elle et à tout son entourage.

Gagner sera-t-il pour elle la pire des malédictions ? Jeux de pouvoir, coups de bluff et pièges insidieux : dans un monde nouveau, né de l’imagination d’une auteure unanimement saluée pour son talent, deux jeunes gens que tout oppose se livrent à une partie de poker menteur qui pourrait bien décider de la destinée de tout un peuple.


Mon avis

Ce roman est mon coup de coeur du moment ! Dès le départ, on est fixé, l’intrigue est basée sur un conflit datant de plusieurs années entre deux patries, une sortie victorieuse du combat et une réduite en esclavage : le sujet est délicat et l’ambiance ne s’annonce pas toute rose. La tension est palpable entre les protagonistes à peine masquée par toute cette richesse apparente, toutes ces belles choses qu’on nous met bien en évidence (je pense notamment aux mélodies du piano, aux piques-niques dans les parcs, aux belles robes de princesse, ect…). On voudrait nous faire croire que la guerre est bel et bien terminée et que tout va bien mais non ce n’est pas le cas et toute l’histoire est centrée autour de ces mensonges, de ces apparences, de ce poker menteur (comme c’est si bien dit sur la quatrième de couverture). Tout le long du roman, avant même que les ennuis ne commencent, on sent cette tension absolument partout, que ça soit durant les parties de Crocs et venins, dans les échanges entre Kestrel et son père ou bien dans la relation de Kestrel et Arin. La scène de la vente aux enchères du début du roman fixe d’ailleurs très bien l’ambiance ; on ressent un certain malaise en lisant ces lignes, on sent que quelque chose n’est pas net, que tout n’est pas aussi paisible qu’il n’y parait… En clair, ça sent le complot à plein nez. Je crois que c’est cet aspect que j’ai le plus aimé dans the Curse d’ailleurs : la tension, le suspens, le fait de ne pas trop savoir dans quoi on met les pieds mais on y va quand même.

Parlons un peu de la relation Kestrel/Arin, qui est quand même un des piliers de cette histoire. Un mot : frustration. Ça fait longtemps que je suis pas tombée sur une romance avec deux personnages aussi têtus et aveugles. Certes leurs origines leur posent des problèmes, certes le contexte n’est pas le plus adapté au développement d’une histoire d’amour, certes il y a tout un tas d’obstacles qui se dressent entre eux, mais malgré cela on ne peut pas s’empêcher d’être agacé par certaines de leurs réactions que je trouve soit disproportionnées soit incompréhensibles. C’est surtout Kestrel qui est la plus embêtante des deux ; elle a une personnalité d’entêtée, de fille indécise, soumise à ses origines mais à la fois rebelle par rapport aux limites fixées par son père… En fait, on a simplement du mal à la cerner par moment et elle en devient agaçante. La relation qu’elle entretient avec ses amis m’a aussi dérangée : je la trouve vide de sentiments, plate. Je n’ai par conséquent pas trop apprécié les personnages de Jess ou de Ronan.
Alors, si j’ai adoré Arin, c’est vrai que j’ai encore une certaine réserve quant à Kestrel.

J’ai adoré ce livre, cependant c’est vrai que j’ai remarqué qu’il était long à démarrer, pourvu de beaucoup de longueurs et de scènes d’action assez rares. J’espère que cet aspect-là sera moins marqué dans les prochains tomes mais ceci-dit, ça ne m’a empêché de classer ce livre dans la liste de Diamant tant j’ai aimé cette histoire.
La fin m’a rendu extrêmement triste, j’ai été à la fois déçue par la décision de Kestrel et admirative car son acte n’est pas vraiment dans son intérêt mais plutôt dans celui de Arin. C’est une belle fin qui annonce une suite superbe.

Ma note : 5/5